Pour une chaleur propre et efficace, pensez à l'entretien de poêle à granulés à Orange

Ramonage et entretien de votre poêle ou insert à granulés

Les appareils de chauffage aux granulés de bois sont de plus en plus répandus. Ils entraînent une économie non négligeable sur la facture annuelle d’énergie. Malgré l’évolution du marché, ils restent le moyen de chauffage le plus économique.

Ils demandent cependant plus d’entretien que les autres. On parle de trois types d’entretien : journalier, hebdomadaire et annuel (ce dernier doit être effectué par un professionnel).

Deux ramonages par an sont également nécessaires. À noter que toutes les recommandations du fabricant sont reportées dans le manuel d’utilisation.

Le choix du granulé est tout aussi important pour le bon fonctionnement du poêle ou de l’insert.

Tout savoir sur les granulés pour ne pas se tromper...

Dimensions des pellets : afin d’assurer une bonne alimentation des granulés dans le foyer par la vis sans fin et d’éviter les obstructions, il est conseillé des granulés de 6 à 8 mm et de 2 à 3 cm de longueur.

Pouvoir calorifique inférieur (PCI) : cet indice correspond à la chaleur qui va être produite par la combustion. Une valeur minimale de 4,6 kWh/kg est demandée afin d’obtenir les certifications disponibles pour le marché français. Ce PCI est notamment affecté par le taux et par la densité du granulé de bois.

Taux d’humidité : au cours du processus de fabrication des pellets, une étape de séchage est intégrée afin de réduire la teneur en eau des bâtonnets de bois produits (par rapport à une bûche de bois par exemple). Pour une bonne combustion à l’intérieur du foyer, le taux d’humidité doit être inférieur à 10 %.

Densité des pellets : plus un granulé est dense, plus il va produire de chaleur lors de sa combustion. Vous pouvez vous-même tester la densité du pellet en plaçant un bâtonnet dans un verre d’eau, s’il est dense, il ne doit pas flotter.

Taux de fines : les fines sont les poussières de bois qui se trouvent avec les pellets. Elles

brûlent rapidement et peuvent encrasser l’installation de chauffage. Assurez-vous que les pellets choisis ont un taux de fines bas (inférieur à 1 %).

Résistance mécanique des granulés : elle informe sur la capacité des pellets à ne pas casser, notamment pendant la manipulation ou le transport. Plus cette valeur est élevée, plus la durabilité mécanique du transport s’avère importante.

Certifications pour les types de pellets : trois certifications sont présentes sur le marché français. Elles donnent des garanties sur la qualité des pellets, en tenant compte de plusieurs critères, comme le pouvoir calorifique, les dimensions, les taux de fines, de cendres et d’humidité, etc. Ces certifications s’appuient toutes les trois sur la norme ISO

17225-2 et se révèlent, de ce fait, assez proches. On peut trouver en France : la certification française NF biocombustibles solides granulés. La certification européenne en plus, pour laquelle l’origine et la proportion des copeaux et sciures issus de bois gérés durablement doivent être fournies. La certification DINplus est délivrée par un organisme indépendant allemand.

Comment stocker ses granulés : dans un endroit sec et sans contact avec le sol (sur une palette par exemple).